JEAN-SEBASTIEN BACH - "Air " (1723)

                                

                    "ORCHESTRAL SUITE N°3  in D MAJOR" (1723)

                                   

 Sans vouloir contredire l'inventeur de la quenelle, je peux affirmer qu' " au-dessus du soleil", il y a encore autre chose : il y a Jean-Sébastian !!!

Pfffff, du lourd Johann-Sebastian, de l'aèrien surtout.......

Pour être tout à fait franc, après toutes ces années, en commun accord avec moi-même, avec tous les gratteux, les petits et les plus grands, avec Paul Mac Cartney, David Bowie, Freddy la moustache, Mimie Matie, Djonnie et même Elvis tiens, c'est pour dire...

Tous, absolument tous sont unanimes : BACH, çà déchire tout !

Quand tu écoutes Jean-Sébastien, tu te surprends à essuyer une larme qui coule sur ta joue, à être indulgent avec ton voisin qui te pourrit la vie, à croire encore en ton prochain et même envisager des lendemains qui déchantent moins que d'habitude.

Pourtant, quand tu vois la tronche du gars perruqué, tu peux pas dire qu'il était très rock and roll. A l'époque, il avait dû surement se réfugier dans la musique parcequ'il ne pouvait pas tout miser sur son physique.

Bien lui en a pris....... 

Comments

[oeilpouroreille]

Au-dessus, l’air, la musique, l’irréel, l’abstrait…le « SECRET » livré aux cœurs, aux cœurs simples, aux cœurs purs, aux chœurs …

Merci d’associer Mimie aux grands, et je pardonne par avance d’y joindre Monsieur Deujeauniye…pour les autres, ne sachant ni qui est Jimmy Hendrix, ni Ringo...:-))(surement un diminutif de « Gringo ») je ne me prononcerai pas…

Je m’inscris cependant en faux par rapport à ce que tous semblent dire : Bach, ça ne déchire pas !

Selon moi, ça raccommode, ça retisse (du lien), ça renforce ceux qui existent, ça ressoude ceux qui s’effilochent, ça retend ce qui se désunissent, ça fédère…

Ce n’est pas par hasard que tu essuies une larme sur ton visage en l’écoutant : le partage est une émotion bien plus forte que le déchirement : il ne nous fait pas vibrer seul, puisqu'on le partage...

Le déchirement me fait verser des larmes amères que je ne peux confier, que je n’ose livrer, que je dois garder pour préserver les autres…Tandis que le partage, les transforme en richesse que je peux répartir : les larmes : un cadeau, un don, une grâce, une libération, un apaisement, une invitation, un accueil, l’indulgence, la compassion, la confiance…loin de l’habitude, qui nous « pourrit la vie » mais qui nous rassure… j’envie ceux qui, sûrs d’eux, n’en ont pas envie…

Comme la liberté, « l’est pas sans danger », l’assurance, même tous risques, y’a toujours une franchise…

« Prochain » « lendemain » que du vocabulaire du futur…

Je propose « aujourd’hui » « maintenant » pour toujours…une habitude à renouveler, à actualiser, à maintenir, à adapter, à décliner, à conjuguer (sens étymologique du terme) à adopter...

Sa tronche, je ne sais même pas à quoi elle ressemble, mais il est certain que pour l’époque, devait être TRES, Rock’n Roll…

Quant à son physique, l’ai pas vu non plus, mais je crois qu’aujourd’hui personne, à part toi, ne l’a regardé, imaginé, envisagé… On n’a fait que l’écouter, les yeux fermés, et merci encore de le proposer.

Toujours la même question : être ou….paraître ??

Même avec les supports vidéos modernes, il est probable que ceux qui marquent les esprits par leur apparence seront moins performants que ceux qui le font grâce à l’audition… L’homme serait-il vraiment un visuel ?

Hommage aux malvoyants : on ne voit bien qu’avec le cœur ? L’oreille serait-elle plus proche du cœur, ou du cerveau que l’œil ? question d’anatomie ? sais pas, faut voir...ou écouter...